jeudi 14 janvier 2021

Une nouvelle ressource accessible depuis notre Infocentre : Europresse

Depuis janvier 2021, nous avons accès à Europresse. INFOCENTRE/BIBLIOTHEQUE/Premiers Réflexes

Je vous invite à explorer cette nouvelle ressource par vous-mêmes en attendant un tuto pour les meilleurs atouts.

Voici un extrait de la notice Wikipedia d'Europresse : 
Europresse.com propose aux entreprises et organismes publics abonnés une veille et de l’analyse médias, la recherche d’information dans des millions de documents, la diffusion de panoramas de presse, newsletters et rapports personnalisés, voire la détection d’influenceurs sur les médias sociaux.

Europresse.com propose également aux bibliothèques abonnées de mettre à disposition des usagers des accès sur place ou à distance à l’information, de faire des recherches dans la base d’archive (jusqu’en 1944 pour Le Monde par exemple), de consulter des sources en version PDF, de partager des dossiers d’information entre les bibliothécaires ou professeurs et leurs élèves, etc. (La dernière modification de cette page a été faite le 13 avril 2020 à 17:21.)

lundi 20 avril 2020

Je vous écris : montage de textes étudiants 1GX

Je vous écris d’ici, ville âgée de Lyon, vide tirelire cochon d’enfant de 5 ans ayant encore toutes ses dents.  Je vous écris depuis un petit coin d’Ardèche, de l’ouest lyonnais, sous le ciel bleu, le cœur réchauffé par un soleil de printemps, de Saint-Paul-Trois-Chateaux, sous ce ciel bleu pourtant inaccessible, de Mizérieux, du centre de Saint-Chamond au-dessus d’un plancher qui gronde, Je vous écris du bas des montagnes saupoudrées de neige, Je vous écris de l’est de l'Aveyron, de Belleville-en-Beaujolais. Je vous écris de Marcy l’Etoile, plein centre de Riorges, les deux pieds posés sur un sol calme. Je vous écris, non loin des bords de Loire, d’une petite ville bercée par le silence de la diagonale du vide. Je vous écris d'aujourd’hui,  sud de la France, sud-est de l’Auvergne, du Sud-Ouest de la Drôme, de Firminy. Je vous écris d’ici, sud-est de Shanghai, doux soleil dehors, entré dans ma chambre par la fenêtre. Je vous écris du bord du Rhône et des déchets qui trônent, d'ici au nord de Saint-Étienne, de Sorbiers, de Larnage, du sud-est de Lyon, d'où l'on survole le couloir de la chimie, ciel assez dégagé.  Je vous écris nord de la Loire, goudron et grandes maisons dans un silence plaisant à l’écoute du vent. Je vous écris des pissenlits, des roses nourries par le soleil. Je vous écris parce que l’ensoleillé devant ma fenêtre, et c’est assez beau, Je vous écris le soleil physiquement enfermée mais mon cœur restant libre. Je vous écris de la langue monde, bruit de nature. Je vous écris ces mots, taille de la haie, coq qui chante, oies sauvages qui passent, unités internet consommées. Je vous écris de Nice, Je vous écris des Alpes Maritimes. Je vous écris de la Côte d’Azur, vue sur mer,Je vous écris, bonjour !
je vous écris confiné dans mon corps et dans ma chambre, Je vous écris d'ici, de mon isolement, du cube que limite ma vie. Je vous écris du salon, odeur de travail à la maison et infusion verveine Je vous écris du canapé, couleur bleu canard baigné de soleil et taches anciennes de larmes d’enfants capricieux. Je vous écris le manque de mes amis, de mes amours à qui je ne peux tenir la main. Je vous écris la vengeance d’une mère nature ; je vous écris au milieu de mes affaires inertes de mes livres poussiéreux et de mes dessins tristes. Admirant les premières abeilles qui butinent les roses de mon jardin et me provoquent une sorte de piqûre au cœur, Je vous écris de ma cuisine, regardant ma soeur, cuisiner de succulentes pâtisseries à longueur de journée. Je vous écris de ce lieu chargé d’histoire, ma chambre d’enfant, qui me conte tous mes rêves et cauchemars, d’un esprit joueur, car celui-ci doit remplacer la peur. Je vous écris de mes rêves, que j’arpente et que j’apprivoise bien loin de tout ces malheurs. Je vous écris de la chambre, passerelle virtuelle entre vous et moi. Je vous écris de sous la tonnelle, où l’on perçoit le chant du Soleil couplé à celui des hirondelles. Je vous écris entouré par un silence d’inactivité, par la mort du son et le manque de bruit. La beauté qu’on ne sait  pas voir lorsque nous sommes papillons. Je vous écris sur une page mouillée par la pluie qui tombe sur les plaines vertes, où chaque goutte est illuminée par un soleil que coupent les nuages, et nous rend espoir pour demain. Je vous écris les cheveux au vents Je vous écris de la cime de ce sapin, fasciné par le vol de chauve souris. Je vous écris rêveur, réalisant que nos vies sous couvert d'imperfection sont en réalité idéales. Je vous écris inquiet, par chaque cliquetis que fait l’horloge du salon; Je vous écris seule, dans une maison bien trop calme, laissant résonner mes pensées dans toutes les pièces. Je vous écris fatiguée, Je vous écris, jouant et caressant mes chiens qui ne comprennent pas la situation mais y prennent beaucoup de plaisir. Je vous écris depuis chez moi mais je n’ai pas payé le loyer du mois, et je viens de me prendre une amende. Je vous écris rendant hommage au personnel soignant, qui se bat pour nous, par des applaudissements tous les soirs même si ; je vous écris d’un village loin de l’agitation qu’ils vivent. . Je vous écris avec des idées, dont certaines n’ont jamais vu la lumière, et d’autres ont été érodées par le flot des paroles. Je vous écris d’une routine insipide, Je vous écris depuis un canapé écrasé par le fardeau des années à devoir supporter nos repos. Je vous écris confinée avec des malades, préoccupée, avec tout à organiser. Je vous écris entre deux cours improvisés, entre deux appels aux personnes éloignées. Je vous écris entourée, de divers sentiments, de divers horaires, Je vous écris du climat, qui lui se nourrit de notre tristesse. Je vous écris, attendant les mots du président Je vous écris, craintif de la bêtise et de la violence des êtres humains. Je vous écris, de ce jour, où l’indépendance commençait à prendre une importance dans ma vie. Je vous écris depuis mon bureau, devant ces nombreux cours que nous recevons tout au long de la journée. Je vous écris, face à deux choix vitaux ; les devoirs ou les réseaux. Je vous écris depuis ma console qui malgré elle, est la seule qui me console. Je vous écris dans le noir, la radio en bruit de fond annonçant des morts chaque soir. Je vous écris en ces moments de collective douleur. Je vous écris  pendant des mois, la tête penchée sur cette table en bois. Je vous écris de la vie que je mène, dormir, manger, lire des mails importants, et ne pas y répondre quand même. Je vous écris de devant la télé, déplorant seul la stupidité de certains qui s’affolent, qui se battent pour des rouleaux de papier toilette au supermarché. Je vous écris de la rue déserte, où la méfiance règne et où le peu de gens qui se croisent gardent distance. Je vous écris des grandes surfaces comme vidées de l’intérieur Je vous écris depuis ma chaise ou je déguste cet excellent gratin de pâtes le jeudi soir ou cette soupe réalisée avec amour par ma mère Je vous écris du chant des oiseaux qui nous narguent de leur liberté. Je vous écris des peupliers, qui se balancent là-bas Je vous écris des immeubles, hauts ou bas
Je vous écris de raconter mes plantes très belles sous la soleil, dont il y a deux plantes des tomatoes et une plantes des fleures mélangées. Je vous écris de présenter moi-même. Je viens de la Chine et j’habitais dans une tranquille, belle ville très à côté de Shanghai. Je suis l’enfant seul et j’ai déjà appris le français pour environ deux ans. Je vous écris, de ce corbeau, patient, aussi libre que nous sommes restreints. Je vous écris de mes dix doigts endoloris, de mes neurones, presque bouillis. Je vous écris de vous dire que le français est une langue belle élégante. Je vous écris désormais en fin d'existence, juste avant la renaissance. Je vous écris depuis bien des années, désespéré que je suis, malmené dorénavant par mes études Je vous écris de mon sommeil, qui est devenu chronophage. Je vous écris d’un endroit où l’on mange, où l’on vote. Je vous écris d’un lieu rempli de gens plein de bon cœur et d’humanité, même si notre société nous pousse à les oublier. Je vous écris de la cuisine ouvrant le réfrigérateur une feuille de course à la main afin de vérifier les aliments qui me reste. Je vous écris d’un monde qui se décompose à cause de la pire des maladies. Je vous écris d’une planète ravagée par l’humanité. !!!! Je vous écris d’une réalité.  Je vous écris de mes parents, ils sont en train de boire du thé quand j’écris ceci. Je vous écris des chansons, mon propre monde dans les écouteurs. Je vous écris de ma chambre, thé au lait à côté des crayons, les ombres des arbres à la fenêtre. Je vous écris le vent doux, d’aujourd’hui. Je vous écris les petits moineaux, installés sur le bouleau devant ma maison. Je vous écris mon inquiétude. Je vous écris sur mon trampoline où, tel un troubadour, j’exécute des acrobaties sous une pluie torrentielle Je vous écris depuis mes rêves, dans un bar avec mon ami Clément, étonné de voir Jean Lassalle jouant du xylophone, une binouze à la main.
Je vous écris ce matin en même temps qu’en remplissant mon autorisation de sortie pour faire mon footing quotidien, étendue sur un lit de jardin blanc qui respire Mars.
Je vous écris de la cuisine ouvrant le réfrigérateur une feuille de course à la main afin de vérifier les aliments qui me reste. Je vous écris dans la brume, qui me ramène à ma mélancolie, à l’espérance de vous revoir, d’entendre l’écho de votre rire ou seulement d’apercevoir votre ombre. Je vous écris des mots, des émotions et des sentiments bienveillants. Je vous écris, sans trop penser à ce que je veux vous dire.  Je vous écris de tout mon esprit.  Je vous écris et espère ne plus avoir à écrire de la sorte longtemps.  Je vous écris car mon cœur- cris. Je vous écris, je vous donne ma force entre les bruits d’aspirateur. Je vous écris uniquement pour écrire a quelqu'un, pour sentir un lien entre mon être et le votre.  Je vous écris pour me vider la tête. Je vous écris de mon état actuel, dans lequel vous êtes aussi en lisant ceci ces pensées réelles

.Je vous écris heureux de la baisse de pollution et du retour de la nature. Je vous écris soucieux mais enthousiaste de ce confinement. Je vous écris d’ici, confiné dans ma demeure, pensant à mon avenir et à vous, en comptant sur vous pour me guider. Je vous écris en étant conscient de ce que vous ressentez. Je vous écris, restez chez vous Je vous écris. Je vous écris et c’est la seule chose qui me semble réel……Je vous écris du fond de mon cœur, souhaitant courage et espoir à notre monde. 

mardi 2 juillet 2019

Philippe Vasset sur France culture pendant l'été


"Conversations secrètes, le monde des espions"


Pierre Gastineau et Philippe Vasset  (que nous avions reçu avec Maylis de Kerangal il y a quelques années) 
animent le samedi de 11h à 12h pendant l'été 
une émission sur le monde des espions.

Il est également l'auteur de plusieurs livres présents à la biblio : pensez : Brise ES !


lundi 18 février 2019

Cairn, une nouvelle ressource

Depuis Infocentre /bibliothèque / Premiers Réflexes et /ou depuis chez vous ou en accès distant vous pouvez lire un certain nombre de ressources en sciences humaines et sociales
également depuis le catalogue Brise ES